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Le Management de la Qualité : QM
QM: Mode d’emploi
Le Système de Management de l’entreprise
Le « management de la qualité » porte un nom trompeur car il fait penser à la qualité du produit ou du service. Le nom « Système de management de l’entreprise » est plus adapté et compréhensible par tous.
C’est l’ensemble de l’organisation mis en place pour gérer une entreprise. Ceci comprend la politique de l’entreprise, des objectifs, des standards de travail, des organigrammes, des processus.
La norme de base qui définit le système de management de l’entreprise est la norme iso 9001. Elle s’appuie sur les meilleures pratiques et reste le pilier pour les autres normes de management.
Mise en mouvement par une démarche
Chaque entreprise a des objectifs (développement, bénéfices, survie...), y compris les entreprises à mission (impact positif...). Une démarche qualité (pouvant aller jusqu’à la certification) permet de mettre en mouvement l’entreprise vers un objectif commun. S’appuyer sur une norme permet de s’en servir comme check-list des bonnes pratiques et d’avoir un cadre.
Lorsque vous recrutez des collaborateurs venant d’entreprises certifiées, leurs habitudes de fonctionnement seront duplicables à votre entreprise.
La certification d’un système de management n’est pas un objectif ultime, juste le chemin de bonnes pratiques pour être sûr de progresser.
Analyses des risques stratégiques et opérationnels
Votre entreprise souhaite réduire ses risques sans mettre en place de certification.
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Vous avez parfois des retours qualité dès que vous avez du turnover en production,
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Vos projets dérivent souvent et n’atteignent pas toujours les objectifs,
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Vous ne savez pas si vous être vulnérable au niveau informatique,
REDUISEZ VOS RISQUES :
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Réduire les risques process : AMDEC process,
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Réduire les risques projets: analyse de risques projets,
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Réduire les risques IT : évaluation par le référentiel de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information),
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Réduire vos risques stratégiques: SWOT , PESTEL
Analyses des risques stratégiques et opérationnels
À quel moment remettre en cause l’existant ?
Si le SMQ manque de robustesse.
Un système qualité est constitué de briques : si l’une des briques manque, le système devient bancal ; vous viendrait-il à l’idée de rouler avec une voiture dont un pneu est dégonflé ?
Chaque brique est importante :
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Par exemple, la brique formation est souvent remplie avec les souhaits des salariés jusqu’au budget minimum légal. Le plan de formation devrait découler des écarts de niveau par rapport au plan stratégique
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Si vous réalisez des plans d’actions de type , une partie des causes racines est un manque de compétences de vos services support (instruction de travail incomplète, méthodologie d’animation de groupe non connue, veille normative/législative non réalisée).
La base d’un système qualité est le PDCA, si la vérification (Check) n’est pas mise en œuvre systématiquement, votre système se délite peu à peu.
Est-ce que chacune de vos actions sont efficaces ? Sinon pourquoi ? Est-ce que, quand les actions sont définies, la mesure de l’efficacité est définie en même temps ?
Si le SMQ est trop lourd à entretenir.
Votre système a été conçu au fil de l’eau depuis 10, 20, 30 ans. A chaque audit, chaque client a ajouté ses exigences. Vous avez répondu à l’auditeur en ajoutant une procédure spécifique, et chaque stagiaire a ajouté son tableau Excel par rapport à son projet.
Simplifier un système existant fait parti des tâches les plus complexes. Il est à la portée de chacun de rajouter une étape. Plus les collaborateurs sont diplômés, plus ils se valorisent en créant de la complexité, notamment par de l’automatisation (macro Excel...), dont ils deviennent ensuite les seuls maitres (phénomène de la « tour d’Ivoire »)
Rationaliser un flux physique en révisant les étapes (stock, déplacement) est facile à organiser avec un groupe pluridisciplinaire, car chacun visualise le flux en allant sur le terrain.
Simplifier un processus, dont une grande partie des échanges se fait par des systèmes (ERP, GMAO , des requêtes automatiques dans des base de données, des sorties automatiques d’impression...), fait partie des tâches complexes. Ce type de mission nécessite un pilotage projet avec une bonne gestion des risques.
Démarche qualité et démarche QSE
L’empilage de toutes les bonnes idées rend assez vite le système invivable pour les collaborateurs
Identifiez vos besoins !
Les premières exigences sont souvent dictées par vos clients : être certifié Iso xxx ou être niveau, avoir un label RSE. Par exemple, si vous souhaitez vous développer sur le marché Aéronautique, l’EN 9100 devient nécessaire.
En identifiant le contexte et les enjeux, on détermine des risques et des opportunités. Une démarche qualité (certifiée ou non) vous permet de vous poser les bonnes questions de manière structurée.
Quand faut-il étendre votre démarche QSE ?
Lorsque votre 1er système de management a une maturité suffisante, la question de l’extension pour une démarche plus globale se pose. Voici quelques différences à prendre en compte
La démarche qualité est l’accroissement d’effets désirés : satisfaction client, qualité produit/service. La démarche Sécurité et Environnement est la réduction d’effets non-désirés (accident, impact environnemental). Un système de management intégré demande une bonne fusion entre les différentes normes pour être efficace.
Démarche environnementale
Analyse environnementale : les étapes
Titre intermédiaire Fixer le cadre : quels objectifs ?
Quels sont vos objectifs ?
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Certification iso 14001
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Démarche RSE
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Vous devenez une entreprise à mission
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Stratégique : état des lieux pour évaluer l’impact d’un virage
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Suivre la tendance (attention au Greenwashing !)
Les Etapes de l’analyse environnementale
En fonction du cadre choisi, adaptez les étapes.
Voici une liste d’étapes possibles :
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Définir l’outil adapté par rapport à l’objectif,
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Définir le périmètre (si la Conception et l’Analyse du cycle de vie sont exclus : le justifier...),
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Définir les ressources pour le pilotage (interne/externe),
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Définir les ressources pour établir les données (interne/externe),
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Valider un planning en groupe de décision,
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Commencer par un secteur/produit simple pour valider l’outil,
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Valider cette première étape en groupe de décision,
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Déployer au reste de l’entreprise,
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Vérifier que votre des risques est cohérente,
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Vérifier que votre gravité est homogène,
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Vérifier la cohérence des AES (Aspects Environnementaux Significatifs),
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Valider les risques et opportunités des AES en groupe de décision,
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Valider le en groupe de décision (y compris les ressources !),
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Suivez le plan d’action (court, moyen, long terme)
Analyse environnementale : les outils
Titre intermédiaire Le tableau d’analyse environnementale
Vous y analysez :
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Vos aspects environnementaux (eau, ressources naturelles, déchets...)
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Vos impacts environnementaux (le niveau, les mesures de préventions, l’efficacité)
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Vos risques et opportunités liés à ces aspects et impacts
Vous y croiser votre process (en incluant l’Analyse du Cycle de Vie de préférence) avec les aspects (eau, déchets, matières premières...)
Concentrez-vous sur les AES (Aspects Environnementaux Significatifs). Ceux qui significatifs sont fonctions de leur fréquence et leur gravité.
Analyse environnementale : autres outils
Pour l’iso 14001, le tableau d’analyse environnementale est le seul outil adapté.
Suivant vos objectifs, adapter la complexité de l’analyse. Un simple SWOT ou PESTEL peut parfois suffire pour décider d’un virage stratégique. Pour les très grandes entreprises, un logiciel est nécessaire pour suivre en détails toutes les actions.
La santé-sécurité au travail est une question très ancienne. Le code du travail impose de nombreuses règlementations et priorise la prévention collective.
Sans stratégie de prévention, les risques sont importants (absentéisme, coûts liés aux maladies professionnelles et aux accidents, image de marque, compétitivité, recrutement)
De nouveaux enjeux apparaissent comme la QVCT (Qualité de Vie et des Condition de Travail), le secourisme en santé mentale
Quels sont vos questionnements ?
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Quel est votre stratégie ?
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Est-ce que votre feuille de route est définie et partagée avec les partenaires sociaux ?
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Vos indicateurs sont-ils durablement à la baisse ?
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Vous sentez un essoufflement ou une lassitude, comment redynamiser vos équipes sur le sujet ?
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Des entreprises sont à la pointe, comment s’en inspirer ?
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Est que l’iso 45001 est un bon catalyseur ?
Prévention et sécurité
Démarche RSE
La démarche RSE s’appuie sur 3 piliers : Économique, Social et Environnemental
Cette notion est relativement nouvelle. Même si les grandes entreprises, depuis les années 90, ont l’obligation de communiquer sur leur données extra-financières (indicateurs RSE).
Depuis l’adoption de la loi Pacte en 2019, toutes les entreprises françaises, sans exception, doivent prendre en considération, les enjeux environnementaux et sociaux dans la gestion de leurs activités.
Plusieurs référentiels existent : la norme iso 26000, de nombreux labels, les ODD (Objectifs de Développement Durable des Nations-Unis) …
Développer sa démarche RSE s’inscrit dans un projet global d’entreprise : d’y aller est une évidence. Les questions à se poser est comment et à quelle vitesse.
Quels sont vos questionnements ?
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Avez-vous les compétences en internes pour piloter le projet ?
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Faut-il vous faire accompagner ?
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Quels sont vos objectifs ?
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Quels sont les risques et opportunités ?
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Est-ce que la CSRD va vous impacter ?
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Quel référentiel choisir ?
